Petite mise au point linguistique, j’adore ça, mais bien moins que mon comparse le Tronçonneur. Et pour ce faire consultons notre ami Larousse :
moucher verbe transitif (bas latin muccare)
moucher verbe transitif (bas latin muccare)
1. Débarrasser les narines des sécrétions nasales.
2. Moucher une chandelle, éteindre la flamme d'une chandelle en prenant la mèche entre ses doigts.
3. Fam. Réprimander, remettre à sa place.se moucher
verbe pronominal Moucher son nez.
Donc, quand on « mouche » c’est qu’on débarrasse les narines des sécrétions nasales de quelqu’un d’autre, qu’on éteint la flamme d'une chandelle en prenant la mèche entre ses doigts ou qu’on réprimande ou remet à sa place quelqu'un.
Donc, quand on « mouche » c’est qu’on débarrasse les narines des sécrétions nasales de quelqu’un d’autre, qu’on éteint la flamme d'une chandelle en prenant la mèche entre ses doigts ou qu’on réprimande ou remet à sa place quelqu'un.
Quand on parle de soi : On SE mouche (verbe pronominal !!!), de la même manière qu’on S’endort (on n’endort pas le voisin !) ou qu’on SE coiffe.
Quand on me dit « Oh! là là, j’arrête pas de moucher », j’ai toujours envie de demander : « Qui ça ? Le voisin ? »
Et quel rapport avec les animaux ? Un insecte peut-être... Enfin bon, ne la prenez pas, la mouche !
PS : photo grâcieusement trouvée sur le net.
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on samedi 6 décembre 2008
at samedi, décembre 06, 2008
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Coups de gueule linguistiques
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